Qui je suis ?

cabinet-jimmy-desrumauxFormé à la médecine mécaniste, j’exerce le métier d’ostéopathe depuis ma diplomation en 2000 (la formation initiale s’appelait « Diplôme d’étiopathie »). L’ostéopathie est reconnue par les Pouvoirs publics ; mon diplôme est inscrit au répertoire des professionnels de santé. L’étiopathie, à défaut d’être une profession, reste une « discipline de la connaissance », un mode de raisonnement dans la recherche de la causalité des pathologies. L’exercice de l’étiopathie, non reconnu, reste attaché à l’exercice de l’ostéopathie, comme à son origine dans les années 60.
Il faut être ostéopathe, chiropracteur ou médecin pour exercer selon la méthode étiopathique.

Dans le cadre de ma formation continue, je me suis inscrit dans différentes formations près les universités parisiennes Descartes et Pierre et Marie Curie, formations médicales exigeantes, tout en recevant mes patients au sein de mon cabinet en Ardèche, ce qui ne manquait pas de surprendre, positivement, mes interlocuteurs parisiens. J’ai ainsi passé :

  • Deux années à la Faculté de médecine Paris Descartes avec le Professeur Vincent Delmas (formation en anatomie générale, anatomie-clinique abdomino-pelvienne, travaux de dissection et formation à la chirurgie abdominale et des membres) ;
  • Une année au sein de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière en étude de la morphologie et de l’imagerie du système nerveux central ;
  • Trois années supplémentaires au sein de l’hôpital Sainte Anne à Paris dans le service du Professeur Meder, formation à la lecture d’imagerie médicale scanner, IRM, échographie, en diagnostique et thérapeutique.

Durant toutes ces années, j’ai été un fidèle élève du Professeur Claude Gillot, avec qui j’ai appris l’anatomie en pratiquant la dissection au sein du laboratoire d’anatomie de la Faculté de médecine de Paris Descartes.

image-etiopathieFort de ces nombreuses formations demandant un réel investissement, j’ai dispensé des cours d’anatomie et de dissection pour le compte de l’association pour le développement de l’étiopathie et des différentes facultés d’étiopathie, au sein de l’hôpital Bretonneau de Tours et de la Faculté de médecine de Paris Descartes. J’ai également enseigné l’anatomie et la neurologie dans les facultés d’étiopathie de Paris et de Lyon.

L’enseignement s’est arrêté pour moi le jour où je me suis exprimé publiquement sur la dérive sectaire des instances étiopathiques, et ceci dès janvier 2011. Je n’ai donc pas été surpris lorsque la MIVILUDES (Mission interministérielle contre les dérives sectaires) a elle-même dénoncé ces états de fait !

Je suis attaché à l’étiopathie de manière professionnelle, personnelle et familiale : professionnellement pour en exercer le métier depuis l’année 2000, personnellement pour avoir été soigné très jeune grâce à cette discipline pour de violents maux de tête que je n’ai plus, et enfin un attachement familial pour avoir partagé une partie de ma vie avec mon beau-père, René Malod, l’une des quatre personnes à l’origine de la création de l’étiopathie. La première association, créée à Genève en 1963, s’appelait Association Ostéopathique Internationale (A.O.I.) ; association qui prendra par la suite le nom d’Institut International d’Etiopathie (I.I.E.) sous l’influence de Christian Trédaniel (à l’origine du développement de la médecine étiopathique). À l’époque, l’idée était de se démarquer « philosophiquement » de l’ostéopathie. Aujourd’hui, l’étiopathie n’est pas reconnue, loin s’en faut. Sur 1 200 diplômés, nous déplorons plus de 800 démissions.

Nombre de patients ne comprennent pas cette situation et déplorent ces trop nombreuses démissions, tout comme ils déplorent l’attitude des instances étiopathiques (IFE, RNE, IIE, ADE) dont les dirigeants, presque tous condamnés par les tribunaux français, ont mené l’étiopathie à sa non-reconnaissance.

Il y a dix ans, nous avions encore les moyens de faire reconnaître l’étiopathie comme science et comme profession. Malheureusement pour les patients et les étiopathes, nous n’avons pu que constater l’échec de nos dirigeants dans la quête de reconnaissance officielle et ceci pour des raisons très simples mais douloureuses : la dérive sectaire de nos instances. J’ai personnellement prévenu mes confrères sur le site intranet de l’étiopathie mais mes différents messages ont tous été arbitrairement supprimés par le président de l’Institut français d’étiopathie (IFE). J’ai donc fait parvenir un courrier à chaque confrère ainsi qu’un envoi électronique à tous les membres du Registre national d’étiopathie pour les informer de la situation.

Je mets ici personnellement en garde les patients qui pourraient être trompés par les écrits du président de l’Institut français d’étiopathie ou de l’Institut international d’étiopathie, ainsi que des assertions présentées sur les différents sites de l’étiopathie : ces gens-là ont détourné l’objectif premier de nos associations. L’étiopathie n’est pas une profession : c’est une « discipline de la connaissance », une méthode de travail et de recherche de la causalité des phénomènes pathologiques. L’étiopathie peut très bien être définie comme de l’ostéopathie ou la chiropractie, de part la formation similaire dans les sciences fondamentales comme l’anatomie, la physiologie, la clinique, mais également dans l’apprentissage des techniques manuelles : les techniques enseignées sont toutes empruntées soit à l’ostéopathie soit à la chiropractie. La différence de formation se situe, ou plutôt se situait, dans l’apprentissage des « principes » dits étiopathiques. Ce qui n’en fait pas pour autant une profession, surtout lorsque l’on sait que le nombre d’heures d’études est passé de 5 200 à moins de 3 200 en quelques années.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter « L’étiopathie : de la science à la dérive sectaire » sur ce même site.